Haramein, N., Brown W., & Val Baker, A. K. F. (2016). The Unified Spacememory Network : from cosmogenesis to consciousness, Journal of Neuroquantology.
Le réseau unifié de l’espace-mémoire est une nouvelle approche pour décrire la structure de l’information de l’espace par le physicien Nassim Haramein, le biophysicien William Brown et l’astrophysicienne Amira Val Baker : l’encodage de l’information en tant que mémoire et l’accès quasi-instantané à l’information, qui se produisent tous deux via l’architecture multi-connectée de l’espace à l’échelle microscopique. Le vaste réseau de connectivité de l’espace, en constante évolution, engendre le temps par l’enchevêtrement de plusieurs cadres spatio-temporels, même s’ils sont séparés par de grandes étendues spatiales et temporelles à l’échelle macro, de sorte qu’une coordonnée spatio-temporelle peut être une empreinte de mémoire dans la géométrie d’une autre et donc être corrélée à un état « passé » ou « futur », générant ainsi le temps par le biais de la mémoire, ou de l’espace-mémoire. Cela engendre également une propriété holoinfogrammique de l’espace, puisque l’état de n’importe quelle coordonnée spatio-temporelle est accessible à n’importe quelle autre coordonnée via la géométrie multi-connectée ou le réseau unifié d’espace-mémoire. La géométrie multi-connectée de l’espace-temps est le résultat d’oscillations quantiques du vide à haute énergie se produisant à l’échelle spatio-temporelle de Planck. Ces oscillations énergétiques et la géométrie structurelle qui en résulte constituent la base de la matière : la matière se manifeste à partir de l’éther. En tant qu’entités géométriques structurelles (géons) des oscillations énergétiques de l’espace, la matière est également intégralement connectée via la structure d’intrication quantique de l’espace-mémoire multi-connecté, formant un nexus d’intrication. L’univers est un réseau immensément compliqué de sous-systèmes enchevêtrés. La vie étant une organisation extrêmement complexe de matière et de réseaux biochimiques, le nexus d’intrication est également présent et opérationnel dans l’organisme, fonctionnant comme un véritable champ morphogénique. Nous décrivons comment l’évolution des systèmes vivants est une extension de la morphogenèse et de la complexité croissante des sous-systèmes de l’univers en général, et comment il s’agit d’un processus unifié et cohérent. Il est important de noter que le processus d’évolution naturelle de l’univers n’est pas aléatoire, mais qu’il est influencé par l’intrication trans-temporelle (c’est-à-dire la communication via des réseaux d’intrication / des coordonnées spatio-temporelles intriquées à travers le domaine temporel), où les « futurs » états maximalement intriqués ou maximalement cohérents fonctionnent comme un lieu attracteur, conduisant les systèmes à une plus grande organisation synergique et à des degrés plus élevés de réseaux d’intrication complexes.
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